Coron
Île de Busuanga
Je vous quittais hier sur une note positive baignait de cocktails et de Ricard. Ce matin c’est un peu différent ! La nuit de luna à été agitée et au réveil c est pas mieux, clairement y a un truc qui lui ai pas passé !
Perso, je suis pas vraiment dans mon assiette non plus et c’est plutôt mal en point que nous prenons la direction de l aéroport.
Pour nous achever, le vol est mouvementé, faut dire que l avion n’est pas gros et l’atterrissage un peu aléatoire. Après Tenerife, c’est la seconde de fois que je me fait un petit flippe en avion quand les roues touchent bruyamment le tarmac, qu’on rebondi lourdement en partant du cul pour s’arrêter à seulement 10 mètres de la fin de la piste.
Faut dire que l’aéroport est vraiment minuscule et au milieu de rien. Encore une fois, une seule piste où l’avion tel un chauffeur de taxi un peu trop zélé nous dépose devant la porte des débarquements.
Coron centre
J’ai décidé qu’ici nous logerions dans la ville même pour prendre un peu le pouls de la vie philippines. L’hôtel est sans chichi mais possède tout de même un petit jardinet, la chambre un peu spartiate mais avec tout le nécessaire à notre survie. J’ai quand même un petit sentiment de désespoir ; dans notre état actuel un peu plus de confort ne m’aurait pas dérangé. Cependant, au retour de la sieste nos estomacs se sont apaisés et nous savourons à sa juste valeur la ville de Coron.
Contrairement à la ville d El Nido qui semblait un peu sortit de nul part et anarchique, Coron est plus structuré et grouille littéralement de monde.
C’est un peu l’overdose visuel, olfactif et auditif.
Mais on kiffe à mort.
C’est la jungle des tuk-tuk, des scooters et des piétons. On comprendra rapidement que pour traverser faut s’imposer !
Pour nous décrasser on décide de prendre de la hauteur pour découvrir la baie de Coron du haut du mont Tapyias.
Luna restera à l’hôtel pour se reposer car elle a toujours le ventre qui se tord et heureusement pour notre moral car l’ascension est sportive et elle aurait râle tout du long.
C’est donc un périple de 720 marches qui nous emmène au sommet de la colline où trône fièrement l’inscription « Coron » tout droit sortit d’un rêve de grandeur hollywoodien.
Je pense à toi ma pauvre mamoune, tu n aurais pas survécu à l expérience !
La baie en elle même est un peu, beaucoup dégueulasse mais le coucher de soleil et l’ambiance sereine est fort sympathique. Des centaines de personnes, tout comme nous, savourent cet instant paisible quand le soleil tire sa révérence sur les montagnes de Coron au son d’un petit chanteur à la voix envoûtante.
Bon puisque tout ce qui monte doit forcement redescendre ; merci Newton pour cette fabuleuse théorie et bien nous aussi.
C’est en total liquéfaction que nous atteignons la dernière marche. Les mollets en feu et le jambes flageolantes !!!
Avec la nuit l’activité c’est encore amplifiée. On zigzague à travers les véhicules, on slalome entre les vendeurs ambulants, on passe les stands de brochettes que nos estomacs seraient bien en mal de digérer actuellement, puis on fait quelques emplettes dans un magasin où les sachets de plats lyophilisés s’alignent à perte de vue comme dans une librairie municipale bien fournie. On fini par rentrer se poser à l’hôtel boire une bière et traiter quelques photos.
Bonne nuit les amis.
Island Hopping
Tour Coron Island
Ce post ne sera pas écrit de la même manière que le précédent. Pas de liste de nos activités ni de description de nos visites mais plutôt un recueille de notre ressenti enfin surtout du mien, hein, privilège de l auteur oblige. Et vous savait comme je peux être prolixe quand je suis inspirée.
Certains seront rebutés par la longueur du texte, d’autres s’y laisseront peut être tenter. Papa aujourd’hui tu vas m inspirer, j’espère que mes digressions seront plus compréhensibles que les tiennes sans quoi vous êtes tous mal barrés ?
Les photos n arrivent malheureusement pas à refléter la réalité de toute cette harmonie qui s’est imprimée sur nos rétines.
C’est le genre de paysage qu’il faut voir de ses propres yeux pour en apprécier la beauté ou peut-être se la faire conter. La beauté se reflétant dans la force des mots et la précision des détails. Certains ne liront pas ce monologue et c’est bien compréhensible, pas sûr que je m’y serais attardée non plus mais les paysages de Coron m’ont indéniablement inspiré.
La nourriture de l âme ; des fois il s’agit d une rencontre, d’une ambiance, pour moi ce sera aujourd’hui la beauté abrupte et désarmante de Coron.
Nous sortons du port, il est tôt, à peine 7h30, le soleil est bas et quelques nuages plombent le ciel et alourdissent l’atmosphère. Face à nous se dresse une île massive, tout droit sortit d’une adaptation du célèbre King Kong. Elle ressemble d’avantage à un empilement de chameaux tant sa forme est vallonnée et biscornue.
Mais plus nous progressons, plus ses côtés se précisent, mieux notre vision s’adapte. En fait, il ne s agit pas d un bloque uniforme mais d un aggloméra d îlots rocheux à travers desquels nous serpentons. Et là, c’est le coup de massue visuel. Falaises escarpées couleur d encre, végétaux desséchés mais omniprésents ; si aucune vie n’est faite pour arpenter la rudesse de ces roches, la nature n’à que faire des limites de l homme et s’adapte à la rudesse de cet environnement. Et nous, au milieu de ce labyrinthe minéral on se noie dans le bleu outre-mer.
Quand au détour d un îlot se profile une bande d un bleu fluorescent comme éclairé d’une lumière intérieure. Et malgré le clic incessant de mon appareil photo aucune de mes images n’arrivent à retranscrire la beauté de ce qui s offre à nous. Chaque petite plage, dans chaque petite crique est comme un écrin étincelant. Je ne connais pas les mots pour décrire ce turquoise éblouissant enveloppé dans ce bleu nuit profond.
Mais le meilleur reste encore à venir quand nous pénétrons dans un lagon, toutes les nuances qui passe du bleu roi au vert émeraude se déclinent à l’infini.
Les falaises nous entourent, sombres, inhospitalières, menaçantes. La mer nous berce, chaude, réconfortante, éblouissante.
A chaque nouveau site nous sommes subjugués. A chaque détour émerveillé.
Bon je crois que j’ai assez blablaté, vous avez compris je pense, qu’il ne faut pas vous fier aux images et que Coron est tout aussi beau qu’El Nido mais bien plus inspirant pour l’âme et l’esprit.
J’envoie les photos ! Maintenant vous êtes armés pour comprendre que ces minuscules bandes de bleu translucide se répètent où que porte l’œil, s’accroissent à notre approche et se transforment en piscines naturelles éblouissantes.
Que chaque petites plages bordées de roche que l’on voit au loin deviennent absolument paradisiaques quand on s’en approche et lorsqu’en plus une petite maisonnette sur pilotis faite de bois et de natte dénote d’une présence humaine on reste sans voie face à ces Robinson Crusoe. Incapable que nous sommes d’appréhender un tel mode de vie et pourtant séduit, un instant, par cette liberté sans doute trompeuse mais indéniable.
Kayangan Lake
Bon, vous l’aurez compris je repends les listes 🙂 mais comme j’écris le blog sur plusieurs jours et que je suis d’humeur changeante et bien … je change 🙂
Donc, pour accéder à ce lac d’eau douce (un peu salé) il faut grimper 120 marches et les redescendre et bien sûr refaire la même pour le retour. Après notre escapade d’hier c’est plus des mollets qu’on a c’est des blocs de béton, et ça pèse lourd le béton ! En plus le notre il est à prise rapide et tire à mort !
Je vais pas me répéter, vous avez compris, eaux bleu, verte, turquoise, entourée de falaises, blablabla…
Petite précision, il faut savoir qu’aux philippines sur certains spots les gilets de sauvetage ; comprenez « jacket » en english ; sont obligatoires et ça saoule grave. C est à se demander si ces trucs n’ont pas été inventés pour vous noyer. Ca vous ressort au dessus de la tête, ça vous empêche de nager et si vous fermez les attaches sous les fesses ça vous rentre dans le cul et vous cisaille l aine. Un plaisir des sens le jacket. Donc des qu’on peut on les vire en douce. Et puis on en parle du rendu sur les photos ? De belles têtes de con ! Déjà qu’en temps ordinaire on ressemble à la famille Tuche alors là c’est du grand art 🙂
Mes petites sirènes à moi !
Y’a quand même des fous qui sont allés écrire ça sous l’eau !
Baracuda Lake
Bien plus profond que le premier, l’eau est toujours aussi claire. Il est aussi plus facilement accessible et seulement quelques marches permettent de franchir la barrière rocheuse, rendons grâce à Dieu !
Au retour sur la bateau le contraste est saisissant entre le bleu du lac et celui de la mer. Comme d’hab la photo est pourrie mais comme pour la majorité de celles de cette journée je n’ai que la gopro sur moi pour immortaliser les paysages et c’est loin d’être idéal surtout quand l’objectif est taché d’eau salée!
J’enrage !
Twin Lagoon
Pour le découvrir on reprends nos canoés. On est devenu de vrais pros, enfin plus ou moins … Plutôt moins que plus d’ailleurs !
Il faut que vous sachiez que c’est les temps forts de notre journée. Les photos ne leur rendent pas justice mais c’est absolument grandiose et c’est ce qui a inspiré les premières lignes de ce post.
Comme y’a plus de place à l’entrée du lagon le capitaine s’amarre un peu plus au large mais cela ne présente aucune difficulté mis à part le franchiment des bateaux. Là c’est acrobatique ! il faut passer sous les flotteurs, se contorsionner du mieux qu’on peut pour éviter de se faire décapiter et carrément faire la crêpe sur le canoé. Grand moment de rigolade !
Green Lagoon
Sunset Lagoon
Je vais maintenant vous parler d’un tout petit, minuscule accrochage que nous avons eu en mer. Donc, pour voir ce lagon le bateau se rapproche aux max de l’entrée mais jette l’encre en haute mer, il faut donc grimper dans les canoës quelques dizaines de mètres avant. On l’a fait plein de fois sans soucis mais au retour de ce lagon le courant est un peu plus fort que d habitude. Rien d’inquiétant mais difficile de se mettre parallèle au bateau. La nature étant bien faite, les vagues nous poussent naturellement en direction de la banka mais perpendiculairement, le nez fasse à la coque. Vous voyez la connerie arrivée ? On a beau dire « attention », attention eux il comprennent pas et ce qui devait arriver, arriva ! Notre canoë percute la coque avec plus ou moins de délicatesse. Plutôt moins d ailleurs. Et la c’est le drame, un bon gros trou dans la coque ! Si le capitaine le prend à la rigolade ce n’est pas le cas du reste de l’équipage ! Je le soupçonne d’être capitaine intérimaire et que ce bateau n’était pas le sien ! Autant vous dire qu’on sait plus trop où se mettre.
Bon, comme le guide a failli noyer nos filles on se dit, merde, 1 partout balle au centre.
Je développe pour les grands-parents qui s inquiéteraient.
Vous avez compris qu’il y a quelques vagues, rien de dangereux ou de flippant mais ça rend les canoës moins stables. Comme les filles sont à 3 avec le guide sur un canoë 2 places, luna se retrouve posée au milieu sur un renforcement et forcément avec les vagues, elle tangue. Vous avez devinez la suite, canoë retourné, gilet de sauvetage à la dérive, iPhone en perdition, luna en crise d’hystérie d’avoir perdu son précieux, guide en apoplexie et thaïs et bien thaïs quoi … impassible, dans l attente du dénouement. Mais comme toutes les histoires finissent bien en général, la housse de téléphone étanche de l’iPhone flotte. Elle repêcheront donc ce malheureux téléphone à la dérive 🙂
S’en suivra un bon gros fou rire pour retourner le canoë et surtout remonter dessus.
Sieste Pecados
C’est ici que nous accosterons pour le repas. On pourrait croire que la vue suffit à nous nourrir mais que nenni, on mange solide aussi ! On trouve même un petit bar sur cette île pour boire une bonne bière bien fraiche. Le grand luxe !
Skeleton Wreck
Pour cet arrêt on ira plonger au dessus d’une épave de bateau. je sais pas si vous visualisé la pointe de celui-ci mais faudra sans contenter. Snif !Cei dit c’est bondé et on voit plus e culs au centimètre carré que sur une plage de nudiste du sud de la France donc on ne s’attardera pas. Sensibilité des filles oblige. Ah!Ah!Ah!
Coral Garden
Contrairement à El Nido ou les fonds marins ne cassés pas trois pattes à un canard (elle est bizarre cette expression d’ailleurs, faudra que je me renseigne d’où elle vient ?), sur Coron c’est plutôt pas mal du tout. Malheureusement, on devient très difficile, s’en ai même frustrant! Grrrrrr ! Mais les jardins de coraux sont impressionnant.
Aprem Snorkeling et retour à la casbah !
Pour rassurer ce qui se poserai la question, sachez que le tremblement de terre de Taiwan n à eu aucune conséquence par chez nous. Et l’alerte tsunami sur les cotes à rapidement été levé et n’a eu aucune conséquence sur notre périple.
Sur ce … mine de rien, ne rien faire ça crève, on est sur les rotules. Bonne nuit 🙂
Tour Island Escapade
Aujourd’hui levé encore très matinal pour notre deuxième et dernier Island hopping. Cette journée est consacrée à la découverte des plus belles plages de l’archipel de Coron.
Ces plages cependant se mérite, parce qu’il faut 1 h de banka pour accéder à la première et la mer est bien agitée !
On en prend plein la gueule !! Grosse pensée unanime de toute la famille pour mamie Leslie et notre périple aux San blas. Toujours est-il qu’au début on rigole mais qu’après on flippe un peu. Parce qu’une mer agitée en banka ça bouge et ça impressionne. On comprend maintenant toute l’utilité des flotteurs sur les côtés. Mais quand on les voit décoller d’un bon mètre et bien ça rassure moyen. Surtout que je vous rappel notre petit accrochage d’hier en canoë et si ce matin le trou était rebouché, il n’en reste pas moins que je n’ai que très peu confiance en la solidité de l’embarcation.
Bon, d’après l’équipage c’est une mer absolument normale et François et Thaïs ne s’en font pas donc je me concentre sur ces quelques lignes et Luna serre les fesses 🙂
Bulog Dos Beach
Les photos parleront d’elles-mêmes ! Mais sachez qu’au moment de sortir le drone c’est le drame. La télécommande est restée à l’hôtel.
Autant vous dire que je suis proche de la crise de nerfs. Scission du clan Basso, Elodie d’un côté les 3 autres de l’autre. Parce qu’une Elodie frustrée est une Elodie chiante et névrosée qui tourne en boucle sur la même rengaine.
Il faudra donc se contenter des photos vue du plancher des vaches ou plutôt des crustacé. Heureusement celles-ci rendent justice au panorama et puis hier vous avez eu le mode d’emploi détaillé en 4 exemplaires pour mieux appréhender ces magnifiques anses. Mais croyais moi même à l’heure où j’écris j’enrage encore parce que vue du ciel ça devait être spectaculaire !!!
Banana Island
C’est sur celle-ci que nous prendrons notre repas. Directement préparé sur le bateau par l’équipage, même si c’est très bon, c’est toujours pareil sur chaque excursion et on en rote un peu 🙂
Ditaytayan Island
C’est sur ce magnifique banc de sable que nous faisons la pause digestion. Vous imaginez la vue avec le drone ? Moi oui !
Malcapuya Island
Dernière île est dernière plage de notre tournée. Sans doute ma préféré même si le choix est cornélien !
On aura fait toutes les poses débiles demandés par le guide ! Et il était très imaginatif 🙂
Coral Garden
Et voilà, cette journée touche à sa fin 🙂
Coron Centre
Clairement une belle journée de merdouille !
On a décidé de laisser les filles faire la grasse mat parce que depuis notre départ les levés se font très bonne heure mais le problème c’est que comme le soir on est complètement vanné, bein les adultes, eux à 6h30 ils sont réveillés.
Au début c’est sympa, de naviguer sur le net ou de traiter les photos mais à partir de 11h on commence à avoir les yeux qui nous sorte des trous ! On décide donc de booster un peu les filles pour aller se balader mais franchement à peine a-t-on mis un pieds dehors qu’on est en liquéfaction.
Jusqu’à présent nous avons affronté le tumulte des villes uniquement en fin de journée, et jamais quand le soleil est à son zénith et bien franchement grand bien nous en a pris. Surtout que soyons franc, il n’y a rien à faire ni rien à voir. Il est possible de partir à 40 minutes de tuk tuk voir de jolis plages mais franchement on voit pas comment on peu faire mieux que ce qu’on a déjà vu et se balader en ville c’est un vrai calvaire.
Pour ceux qui comme nous n’ont jamais fait l’Asie, imaginez une artère pas bien large (et je ne vous parlerais même pas de petites rues perpendiculaires !) grouillante de véhicules en tout genre, des trottoirs remplis de marchands ambulants, de piétons et encore de véhicules en tout genre où ils vous faut slalomer tel un skieur des JO jouant votre vie à chaque carrefour. Ajouter à cela la moiteur et la chaleur caniculaire, assaisonnez le tout de bruit de klaxon, de cris de rabatteurs, de pétarade de scooters, d’assourdissant coups de sifflet des agents de la circulation (lol il faut les voir pour les croire ceux-là) et soupoudrez le tout d’odeur de graillon, de pot d’échappement et d’eau croupie et vous obtenez Coron en plein apres-midi !
Alors, ça va un moment mais faudrait voir de pas pousser mémé dans les orties non plus !
Bon je noirci le tableau comme d’hab, mais cette effervescence qui nous fascinait les premiers jours commence un peu à nous user. On optera donc pour une petite siestounette à l’ombre de la climatisation 🙂
Nous ne ressortons qu’à la tombée de la nuit où tous les chats sont gris ! Sans blague, le soir c’est bien plus attrayant et agréable. Ca vibre et bourdonne différemment, je ne peux pas l’expliquer.
Ce qui est sûr par contre c’est que c’était une journée de perdue qu’on aurait préféré passer ailleurs.
Et puis parce que « the show must go on » on choisi un resto de merde ou il nous faudra attendre 1h30 une pizza minuscule et déguelasse.
Bon, il faut quand même que j’écrive quelques lignes sur les philippins, parce qu’un pays ne se résume pas à ses paysages mais aussi à ses habitants. Et si on se fit à ces 8 jours, nous pouvons clairement dire qu’il existe 2 sortes d autochtones. Les rapineurs malhonnêtes de Manille et les adorables, souriants, chaleureux honnêtes, et ponctuels habitants des îles. On ne fera pas de généralité et surtout pas au bout de si peu de temps mais on est agréablement surpris par la gentillesse des gens, si on oublie leur goût douteux pour le karaoké 🙂 🙂 🙂 et les foetus de poussin. Oui, oui, vous avez bien lu, c’est une sorte de spécialité locale. Je n’ai pas de photo mais je vous en ai déniché une sur internet pour que vous visualisez. Les œufs (et leur embryon) préalablement bouillit trempotte dans un sot d’eau en plein cagnard dans l’attente d’un valeureux client. Et quand vous avez la chance/malchance (rayer la mention inutile) de croiser un consommateur et que vous le voyez avaler, puis machouiller ce met hors norme, ça vous retourne l’estomac, vous colle des sueurs froides, et surtout, surtout, vous plonge dans une profonde perplexité. Mais pourquoi ? Pourquoi mange t-il ça ? Autant vous dire que même si on a tenté les insectes au Mexique, hors de question de faire cette expérience là. Surtout que l’impact visuel et forcément associé à l’impact olfactif, parce que ça serait pas drôle sinon !
Sur ce la famille on vous fait de gros bisous, on change d’île demain et on vous donne rendez vous à Moalboal sur l’île de Cebu