Cahuita

Si j’étais mauvaise j’écrirais que les vacances commencent de là. Mer de rêve, bière les pieds dans le sable et grand soleil pour parfaire le bronzage. Mais comme je ne suis pas comme ça je ne l’écrirai pas !

La coté Caribéenne au Costa rica ne ressemble en rien au reste du pays sauf peut-être pour l’extrême gentillesse de ses habitants.
Ici, la population provient en grande partie de la Jamaïque, autant dire que c’est reggae, rasta à volonté ! Et plus si affinité …
 

Les deux petits villages principaux sont vivants et animés surtout Puerto de Talamanca. Par contre la route qui nous a conduit jusqu’ici n’avait aucun charme, moche, monotone, embouteillée de camion et longeant beaucoup de villes industrielles ou de terrains immenses remplient de container à bateau.

Pas très Pura vida tout ça !

La parc

Là encore c’est un parc mais tout comme le premier que nous avons fait sur la côte Pacifique il borde la mer et qui dit mer dit… PLAGE 🙂
Elle est très belle, l’eau et chaude et l’apothéose c’est que ce parc est plein d’animaux.

Comme on est un peu sur les rotules et que la marche on en a ras le bol, nous nous sommes contentés de faire le premier tiers du parc mais franchement vu tous les animaux qu’on a pu voir c’était bien suffisant.

Bon, dans un soucis d’honnêteté je dois avouer que j’ai tout de même faillit faire une petite dépression.
Souvenez vous, le soleil n’est pas vraiment au rendez vous depuis une semaine et si ce n’était pas dérangeant quand nous étions dans les terres j’attendais avec impatience cette étape pour enfin me rouler dans le sable chaud et profiter enfin de ces magnifiques plages.

Seulement, en ce premier jour mère nature en a décidé autrement et c’est sous la pluie que nous visitons le parc.
Ce n’est pas de l’eau qui coule du ciel se sont mes larmes chers amis …
Deux d’entre nous, les plus jeunes bien-sur, ne sont pas le moins du monde affectées par ce temps de chien et barbote gaiement dans la mer ou font de gros châteaux de sable.

Ah ! l’insouciance de la jeunesse quelle merveille.

Il finira tout de même par arrêter de pleuvoir et nous pourrons nous vautrer sur nos serviettes sous un ciel gris et nuageux.

Pour info, on s’est fait avoir comme des bleus parce que avec ce temps pourrit personne n’a mis de crème solaire et tout le monde est sortie de la douche rouge comme des écrevisses avant de passer à la casserole !

Jaguar rescue center

C’est un petit refuge pour animaux blessés ou saisis par la police car provenant du marché noir,

Au début cette visite n’était pas prévue j’avais un peu peur du coté zoo du centre mais finalement nous ne le regrettons pas et surtout pas les filles. La plupart des animaux sont en semi liberté, c’est a dire qu’il sont libre d’aller ou ils veulent dans le parc en journée mais qu’on les rentre en soirée.

Je ne vais pas vous faire un cours sur le centre mais les trois-quarts des pensionnaires sont réinsérés dans la nature tandis que d’autres trop mutilés sont des pensionnaires permanent du parc.
Cela nous a permis de pouvoir voir les animaux de près sans pour autant qu’il soit derrière des barreaux bien que certains le soit tout de même.

Puerto viejo de Talamanca

Là les amis c’est tout simplement le paradis. La plage est juste top et nous aurons droit à deux jours d’un temps resplendissant. Ici l’eau n’est pas turquoise mais de différentes nuances de vert, passant du vert-eau à l’émeraude puis au jade . Magnifique

A la tombée du jour, les ticos pêchent dans les rochers et font cuir d’odorante parilladas sur fond de reggae.

Par contre après notre mauvaise expérience à Tortuguero nous faisons hyper gaffe à la baignade et bien qu’on soit dans les caraïbes les drapeaux sont souvent rouges, faisant de la mer le royaume des surfeurs. Mais quelques anse offrent des spots de baignade absolument fabuleux. Et puis, comme partout ici, le littéral est bien protégé et aucune plage n’a été privatisée, il n’y a donc ni parking à transat ni ribambelle de parasols .

 Je ne m’étalerai pas d’avantage sur la beauté des plages les photos parleront mieux que moi.

Je vais par contre vous décrire un peu de notre hôtel. Si jusqu’ici je n’ai pas été très bavarde sur le sujet c’est que le logement au Costa rica n’a rien de transcendant, du moins dans notre budget. Mais pour c’est 4 jours sur la cote caribéenne j’avais un peu relevé la niveau . Surtout pour les deux dernières nuits, je voulais nous offrir un délire retour à la nature. J’ai trouvé un écolodge perdu en plein milieu de la jungle.

Alors, alors…

La maison est très belle, il n’y a ni porte, ni fenêtre, seulement d’énormes moustiquaires sur pivot (notre petite Sarah aurait adoré) qui donne directement sur une forêt luxuriante. Le réveil se fait au cri des singes hurleurs et au croassement des perroquets c’est vraiment top de boire son café sur la terrasse avec le soleil qui vous réchauffe (brûle) les pieds et cette vue magnifique.

Mais, parce que forcément il y en a un, cette incursion dans la nature m’a fait ouvrir les yeux sur moi-même. Je ne suis décidément pas faite pour vivre dans la nature. Le problème majeur pour moi c’est les colocataires.
Et oui, qui dit habitation ouverte dans la nature dit animaux en tout genre et surtout insectes, très, très amicaux qui vous grimpent dessus à la moindre occasion. Sans parler de nos aimables réceptionnistes que je surnommerais présentement Enrico le crapaud et Gérard le lézard qui nous ont fait un accueil chaleureux.

De plus, il faut savoir qu’au Costa rica il n’y a pas que les plantes qui s’épanouissent sous ce climat tropical, les insectes aussi, ils sont démesurément grand par rapport à chez nous.
Heureusement tout les lits possédaient des moustiquaires et au petit matin les bébêtes font un gros dodo et nous laisse tranquille jusqu’à la tombée de la nuit.

Pour résumer, ces 4 jours dans cette région auront été bien trop court mais nous laisseront une merveilleuse impression de ce pays riche et varié et dont la population est d’une extrême gentillesse.

Et oui, vous l’aurez compris c’est ici que s’achève notre périple au Costa rica.
Demain nous prenons le bus pour traverser la frontière qui nous sépare du Panama
 

Hasta pronto les amis et rendez-vous au pays de l’évasion … fiscale:)

Retrouvez tous nos autres articles sur le Costa Rica

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut