Parc du volcan tenorio
En chemin, arrêt cascade
Pour couper la route qui nous menait de Monteverde à Bijuagua, village à coté de notre prochain parc, nous nous sommes arrêtés barboter au pied d’une très jolie cascade. Et pour une fois, nous n’aurons pas eu besoin de marcher plusieurs kilomètres pour l’attendre, bien qu’il nous ai encore fallu descendre et remonter une belle quantité de marches pour le plus grand déplaisir de maman.
L’hôtel ou nous logeons est à l ‘écart du centre, au sein d’une jolie propriété, calme et arborée. Pour y arriver nous avons traversé des paysages somptueux. C’est très vallonné, parfois sec, ou seul trône un arbre centenaire au ramage époustouflant, parfois excessivement vert et dense ou une multitude d’essences d’arbres s’entremêle.
A notre arrivée, l’accueil est plus que chaleureux comme dans tous les endroits ou nous sommes passés jusqu’ici.
La notion de Pura Vida à l’air d’avoir déteins sur les gens qui sont tous d’une extrême gentillesse.
La préparation du café est quand à elle faite à l’ancienne avec à la place de nos filtres à café un bon bas de vieille 🙂 Si c’est archaïque, me café lui est très bon !
Et oui, nous l’avons fait et même Maman, un véritable exploit dont nous ne sommes pas peu fière. Par contre, en toute honnêteté maman et moi je ne pense pas que l’on se suspende à nouveau à un câble avant de longues années.
Pour les filles, si au début il à fallut les obliger un peu, au final elle se sont éclatées. J’ai du mal à réaliser qu’elles aient réussi cet exploit. Franchement connaissant Luna c’est à applaudir.
Quand on est en haut de la plateforme (ce qui est déjà une horrible expérience en soi) on ne voit même pas l’autre extrémité du câble. ATROCE !
Petit clin d’œil à Xav et Jenny : si vous ne l’aviez pas fait avec les enfants jamais je ne l’aurais tenté !
Bon, revenons à nos moutons, que je vous brosse un peu le tableau parce que ça vaut le détour.
Imaginez la famille Tuche (pour ceux qui ont vu le film, les autres n’auront qu’à imaginer) au Costa Rica, et bien voilà vous obtenez les Basso à Monteverde …
Il faut marcher, et pas qu’un peu, grimper des tours métalliques interminables où chaque marche vous donne l’impression de tomber dans le vide, se retrouver tout là haut au dessus des arbres, fouetter par le vent qui menace de vous envoyer valdinguer 10 m plus bas ou milieu des fougères et pour finir vous jeter dans le vide. Un jeu d’enfant, une vraie partie de plaisir.
Le rio celeste
Contrairement aux autres parc, on ne va pas dans celui-ci pour sa faune mais pour sa magnifique rivière ainsi que pour sa cascade.

Le poète Celso Alvarado a écrit « Quand dieu termina de peindre le ciel en bleu, il rinça ses pinceaux dans le Rio Celeste ». Cet auteur n’aurait pas pu être mieux inspiré pour décrire cette rivière.

Elle est pour ma part une de ces énigmes dont seule mère nature a le secret. Sa couleur d’un bleu turquoise laiteux est absolument magnifique.
Mais le plus impressionnant est le changement de couleur qui s’opère à l’endroit exact ou deux rivières se rencontrent.
Sous l’effet d’une barrière de sédiments entreposés à leur jonction, l’eau qui en amont était translucide (et semblable à toute les rivières que nous connaissons) devient de ce mélange de bleu et de blanc très particulier.

Mais avant d’assister à ce phénomène il faut traverser le parc. Là encore se fut un grand moment.
Nous partons donc armés de nos capes de pécheur affronter cette rando.
Je ne décrirais pas notre look à cet instant mais il a de quoi faire avoir un infarctus à tous les fashionistas de notre connaissance.

A peine moins de 5 minutes de marche plus tard le déluge s’abat sur nous.
J’avoue que c’est une grande première pour nous de faire une randonnée sous la pluie mais au début les grands comme les petits trouvent l’aventure rigolote (cela ne tardera pas a changer)
Le sol est extrêmement boueux, nos tennis, nos chaussettes et nos bas de pantalon sont trempés et recouverts d’argile dégoulinante.
Maman sera sacrée grande championne après une belle gamelle. Véritable cascade digne d’un blockbuster à l’américaine.
Cependant, plus de peur que de mal. Je ne vous parlerai même pas du retour, ça a râlé tout du long.
Un délice !