NOTRE ROAD TRIP DE 3 JOURS DANS LE TRIANGLE DU CAFÉ

Résumé de l’article

Et voila le tout premier post de notre nouveau voyage.
Direction le triangle du café.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petite rétrospective de nos premiers pas en Colombie.

Après 2 vols sans encombre mais franchement long pour le deuxième nous atterrissons à Bogota vers 20h30. Si la grisaille ne nous a pas miné le moral, le passage de l’immigration s’en chargera.
Alors que les mamies ont la chance de passer en priorité et de plier cette formalité en un quart d’heure (privilège de l’âge) les 5 autres devront poireauter durant 1h30 dans un file d’attente sans fin qui ferai passer celle d’Eurodisney durant les fêtes de fin d’année pour une bagatelle.

Mais comme toutes les mauvaises choses ont une fin, on finira quand même pas atteindre notre hôtel vers 23h30.
Après une courte nuit de sommeil ; décalage horaire oblige ; nous voila parti pour l’aéroport vers notre prochain destination et notre première véritable étape.
Il faut comprendre qu’à 7 c’est tout une organisation surtout quand la moitié des personnes sont au radar 23h sur 24h. Je ne balancerai pas de quelle moitié il s’agit mais je pense que tout le monde aura sa petite idée, et je m’inclus dans le lot 😂
Nous voilà donc dans nos 2 taxis en route pour l’aéroport quand notre chauffeur reçoit un appel de l’hôtelier lui informant que nous avons oublié un bagage sur place.

Oh joie !

Donc comme vous vous en doutez mamie Leslie a encore frappé ! Après le téléphone au Costa rica venait suivre les aventures du sac à dos en Colombie !
Je ne rentrerai pas dans les détails de la résolution de notre péripétie mais sachez que ce n’est pas un sac mais 2 qui avait été oublié et que tout est bien qui fini bien.

Nous atterissons a Pereira, et 1 heure de route plus tard nous atteignons enfin notre première destination. La route est sinueuse et vallonnée, la végétation est luxuriante. On se sent enfin en vacances ! Eucalyptus géants, fougères sous OGM, c’est un monde végétal qui nous ouvre les bras.

Salento

Première étape dans la région du triangle du café. Nous posons donc nos bagages dans cette charmante ville vers 12h30 sous la grisaille et quelques gouttes de pluie. Depuis plus de 10 jours je suis la météo du secteur et la sentence est irrévocable : pluie pendant toute la semaine. Autant vous dire que j’étais un peu chafouin.
Finalement on ne s’en sortira pas si mal puisque nous n’aurons droit qu’à une seule averse durant notre pause déjeuner et nous aurons même la chance d’avoir quelques éclaircies.

L’hôtel est légèrement excentré, avec vue sur les collines et les vaches, c’est top et ça promet de très agréables petits déjeuner. On souffle enfin, on déguste une bonne bière et on part à l’assaut de Salento.

L’après midi se déroule tranquillement, on découvre ce charmant village bariolé aux façades multicolores qui donne envie de photographier tous les pas de portes.

C’est vraiment très agréable … plein de petits commerces artisanaux, des restos, des bars, c’est vivant sans être étouffant.

Les jolis balcons attrapent le regard et les devantures de magasins ne demandent qu’à être immortaliser. C’est quand même très touristique mais on le savait alors on joue les touristes et on se mêle à la foule des badeaux. On flane dans les petites rues, on déambule sur la jolie place centrale et on essaye de ne pas perdre maman qui bien qu’essoufflée tient bien le choc. Et pourtant ce n’était pas gagné parce que Salento n’a rien de plat ! Ca monte (beaucoup), ça descend, et ça recommence, un vrai régale 😣

On (je) a envie de tout photographier tant c’est coloré ! On croise des vendeurs ambulants, des stands de jeu de tir à la carabine, des boutiques artisanales, des pâtisseries aux gâteaux tout aussi colorés …

Histoire de ne pas l’achever des le premier jour on l’abandonne dans un bar et nous partons à l’ascension du mirador qui surplombe la ville.
240 marches pour atteindre ce point de vue qui en toute honnêteté n’a rien de spectaculaire. La hauteur nous permet d’avoir une vue d’ensemble de la ville mais vue d’en haut elle n’a rien de transcendante.

Après l’effort le réconfort, on boit un coup et on retourne sur la place centrale. Point névralgique du village elle est magnifique et en grande partie piétonne, seul le balai régulier des jeeps willys vient perturber le trafic des marcheurs. C’est d’ici qu’on se rend bien compte comme le village est enchâssé dans les montagnes. A 360° tout autour ce n’est que végétation verdoyante, brume et nuages cotonneux.

En résumé on se sent bien à Salento, vraiment très très bien 😍
On finira la soirée à l’hôtel bien fatigué et si l’idée de départ de découvrir la vie nocturne de Salento nous a effleuré, cette pensée saugrenue sera vite relégué aux oubliettes.

Vallée de la Cocora

Je profite de notre trajet du retour en jeep pour débriefer à chaud notre randonnée dans la vallée de la Cocora. Paysage emblématique de la Colombie, cette vallée abrite une espèce endémique de palmiers réputés pour etre les plus grands du monde : les palmiers de cire.

Il a plu toute la nuit, et au réveil c’est encore le cas. La météo dans cette région est franchement rageuse ! Mais on décide tout de même de tenter notre chance et nous aurons eu raison.  Pour cette journée maman reste à l hôtel, il est impensable qu’elle puisse participer, d autant plus que l’altitude ne lui réussit pas trop.

Ainsi, après un petit déjeuner vraiment pas terrible à l’hôtel nous voilà partit pour une nouvelle rando. Pour ceux qui nous on suivi aux Philippines vous savez que j ai développé une certaine affection pour les balades sportives (uniquement en voyage 😁). Ce qui n’est malheureusement pas le cas du reste de la famille !
Nous montons donc à bord d’une jeep Willis depuis la place de Salento pour cette nouvelle aventure. Entassés à 13 à l’intérieur comme à l’extérieur, les colombiens optimisent l’espace, y a pas à dire !
30 minute plus tard à 9h30 tapante on attaque donc notre rando.
La vallée se découvre en 2 parcours, un de 6 et un de 12 kms. J’ai lu que la grande boucle ne présentait pas de difficulté majeure et qu’on pouvait la terminer en 5h.

Vous vous doutez donc de celle qu’on a choisi ! Malheureusement rebelote comme aux Philippines mes infos sont vraiment soit mensongères soit écrites par des sportifs de haut niveau. Parce que nous ferons bien 12 kms mais le dénivelé et tout sauf facile.

Retour sur une balade tout sauf bucolique !

Avant d’attaquer la randonnée à proprement parlé, quelques aménagements photogéniques ont été installés. On prend quelques clichés souvenirs, ont fait l’impasse sur d’autres pour ne pas perdre de temps en se promettant d’y revenir à la fin (chose que nous ne ferons jamais…) et on file pour entrer dans le vif du sujet, parce que déjà les palmiers de cire en toile de fond nous font de l’œil.

Première étape le Bosque de Palmas. Qui est disons le d’emblé le seul véritable point de intérêt.
2,5 kms, ça monte un peu mais c’est faisable et les paysages sont magnifiques. Ces immenses palmiers de cire dont la tête se perd dans le nuages sont majestueux. La vallée est verdoyante et la brume imprègne les lieux d une atmosphère mystique.

Mais passez le Bosquet et bien le calvaire commence.
Il faut savoir qu’on a débuté la randonnée à 2100m d’altitude et que le point culminant de la rando est à 2860m soit plus de 700m d’altitude à grimper en 4,5 kms. En résumé c’est rude et la hauteur ne nous aide pas du tout. On crache nos poumons, nos cuisses sont en feu et pour couronner le tout les 3/4 de la rando ne présente aucun intérêt.
Heureusement quelques beaux points de vue ponctuent notre calvaire et certains pans de forêt sont tout de même grandioses. Mais si ça attire mon attention et celui de Martine, les 4 autres s’en foutent royal ! Je me dois tout de même de préciser que si tout le monde souffle et en chie, personne ne râle (du moins pour l’instant)
On atteint donc enfin la finca la Montana, épuisé mais heureux de pouvoir enfin entamer la redescente.

Vous remarquerez qu'on a investi dans des chaussures de rando 😆

A partir de ce moment l’aventure se transforme un peu en koh-lanta. Les chemins sont plus qu’escarpés, boueux à souhait et bien glissants, le tout en pente raide. Mais si c’est au tour de nos genoux de crier à l’injustice nos poumons revivent !

Les premiers kilomètres c’est rigolo, on longe une rivière au débit hivernal (pluie oblige) on l’enjambe sur des ponts en bois brinquebalants et on doit même déchausser nos chaussures pour traverser pieds nus ce cours d’eau gelé.

Scierie du bout du monde

Oui mais voilà, au bout de 4 kms dans cette jungle inhospitalière, l’attrait de l’aventure perd de son charme. D’autant plus quand on se met à patauger dans une bouillasse faite d’un mélange de terre, de crottin de cheval et de bouse de vache.
Clairement on rit moins et c’est moins fun. Alors quand la pluie se mêle à la partie, je vous laisse imaginer le résultat sur le moral des troupes. Surtout celui de Luna, pétage de plomb et craquage de nerfs, autant vous dire que j’en prends pour mon grade.

On finira bien sûr par en voir le bout avec des sentiments mitigés selon les protagonistes. Si pour certains, le sentiment d’accomplissement est de la partie pour d’autre c’est avant tout la contrariété et l’incompréhension qui prédomine.
En toute honnêteté, je suis très contente de l’avoir fait mais si c’était à refaire nous ferions la petite boucle puisque le bosque de palma est le seul véritable trésor de cette vallée et nous aurions pu avoir un peu de jus dans les pattes pour crapahuter autour et tenter de belles prises de vue.

Bon puisque après l’effort le réconfort on se posera pour boire des bières et manger un bon hamburger gargantuesque sous une pluie diluvienne. Par chance celle-ci aura attendu la fin de notre périple pour véritablement s’en donner à cœur joie.

Fin de la rando

En soirée on abandonne les mamies qui sont crevées et les filles qui dorment comme des bien heureuses et nous partons prendre le pouls de la vie nocturne de Salento. On se dégote un bar à billard, les garçons enchainent les parties, François se fait rétamer, moi j’écris ces quelques lignes … Après de nombreux Cuba libre nous partirons à la recherche de nourriture plus solide. Et c’est sous la pluie que l’on goutera à nos premiers street food (hot dog pour François, empenadas pour les autres) et que l’on finira par rentrée épuisés mais heureux.

Filandia

Finca Buenos aires

Aujourd’hui au programme c’est visite d’une finca de café et découverte du petit village de Filandia.
Malgré une nuit encore très pluvieuse le soleil daigne enfin nous honorer de sa présence et nous attaquons la journée dans la joie et la bonne humeur.
Rendez vous sur la place pour prendre une jeep. 
On prend rapidement nos tickets et on s’entasse comme des bovins dans la Willis. Un bon 14 cette fois-ci, et c’est nous qui héritons des places debout à l’extérieur !

On s’en amuse, ça nous fait une nouvelle expérience.

Arrivé à la finca on nous équipe pour la cueillette, histoire de bien ressembler à des cons sur les photos et vamos à la plantation. On comprend un mot sur 4 mais on fait semblant de tout piger, ceci dit à 7 on arrive à peu près à suivre.

La cueillette est très sympa, tout le monde se prend au jeu et on savoure les rayons du soleil qui nous chauffe la peau. 

Viens ensuite le temps de la dégustation et de la cérémonie du café. Autant vous dire que si on doit respecter tout le processus mieux vaut se lever tôt le matin.

Au retour on tache de se mettre en premier pour pourvoir avoir une place dans la jeep mais les autres participants se précipitent et nous bouscule presque ; mamies et enfants compris. Du coup on se retrouve encore dehors et en montée ! Perso ça me fait moins rigoler. Après la muscu des jambes à Cocora, la muscu des bras à la finca !

Filandia

Direction ensuite Filandia et là je vous le dit tout de suite c’est le drame. Parce que notre beau soleil décide de se faire la malle et de laisser la places aux nuages.
Si on a comprit un truc c’est que dans cette région il bruine le matin tôt, il pleut à torrent vers 15h et c est le déluge vers 22h !
Entre, c’est une succession de nuages et de soleil.

Jusqu’à présent nous mangions vers 15h donc la pluie ne nous avait pas dérangé mais aujourd’hui nous avons déjeuné plus tôt et le ciel se déverse sur nous alors que nous baladons. On se précipite sous l’abri d’un petit vendeur de café mais la tempête qui s’abat sur Filandia nous oblige à trouver refuge dans un petit local adjacent. Nous voilà donc debout dans une pièce de 10m² qui fait office de café/agence immobilière/ferme, à attendre que la pluie cesse. Ce qu’elle fera 3/4 d’heure plus tard. Malheureusement le cœur n’y est plus trop, on décide donc de rentrer à Salento.

Quelques mot tout de même sur Filandia.

Ce village ressemble beaucoup à son homologue. Très coloré, une place centrale d’où part les artères principales abritant boutiques en tout genre.

Ici la place est beaucoup plus touffue

Si nous l avons trouvé très mignon nous avons quand même préférez Salento et sa carrera 6. Nous ne l’avons pas visiter dans de bonnes conditions donc ça y joue certainement mais il y a une atmosphère de bien être a Salento qu’on à pas vraiment retrouver ici.

La soirée se finira très tôt et de nouveau sous la pluie. Debout à 2h30 pour notre vol vers Medellin et la découverte de Guatapé.
Vous l’aurez compris la nuit aura été très courte ! Fin de cette première étape on dit aurevoir à la région du triangle du café

Sans hésitation le village de Salento arrive en tête du classement.  Sa beauté et sa douceur de vivre en font un village vraiment très agréable. Point de chute des backpackers, son côté un peu roots et sa tranquillité nous a séduit. C’est vivant, c’est cosmopolite mais ça reste tout de même authentique. Un régal 🥰

Le Bosque de palma de la vallée de Cocora et je précise bien Le Bosquet ; pas le reste 🤣 les colines de palmiers sont vraiment grandioses !

Dans nos coup de coeur je mentionnerai également les colombiens. D’une gentillesse et d’une honnêteté exemplaire. Tous souriants, ponctuels, serviables, franchement jusqu’à present ils nous inspirent grandement confiance. N’en déplaise aux mauvaises langues où aux reportages Netflix mais pour l’instant la Colombie nous parait très sécuritaire.
Il est évident que nous ne pouvons pas faire une généralité et que cela risque d’être différent à Medllin ou Bogotà mais sans doute pas pire que dans nos quartiers de grandes villes ! Nous verrons au bout des 15 jours si notre avis se confirme mais clairement on ne croise pas de narcos à tout les coins de rue (à aucun d’ailleurs 😅) et la cocaïne ne circule pas de main en main comme des billets de banque !

Sans hésitation la météo 😣 Même si dans notre malheur elle ne nous a empêché de rien faire perso partir en voyage pour se taper la grisaille et la pluie ça a le don de me faire monter en l’air !!!

Et bien sur la grande de boucle de la vallée de Cocora ; pas besoin que je vous explique pourquoi 😏

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